Comme tout professionnel, en tant qu’autoentrepreneur, votre activité dépend du bon fonctionnement de vos outils et machines.
C’est pourquoi il est nécessaire de les assurer afin d’obtenir une indemnisation en cas de panne ou de casse.
Historiquement, cette assurance a été inventée pour les machines à vapeur, mais aujourd’hui la définition d’une « machine » est bien plus large. Les types de machines couverts par cette garantie varient d’une assurance à une autre mais tous les ustensiles permettant à un autoentrepreneur de fabriquer ou de transformer un produit sont généralement couvertes : machines agricoles, matériel électrique…
Avant toute chose, vous devez établir une liste exhaustive des machines que vous souhaitez assurer. Une machine ne figurant pas sur cet inventaire ne pourra être couverte par l’assurance. Si vous utilisez plusieurs machines du même type ou d’un même modèle, elles doivent être identifiées par des plaques.
En fonction de cet inventaire, la compagnie d’assurance va se baser sur plusieurs critères : la nature de la machine, son prix d’achat, sa complexité, son âge et sa durée de vie moyenne. D’autres facteurs peuvent influencer le montant de la cotisation telle que la fréquence d’utilisation, et le lieu où elle est entreposée et utilisée.
On répertorie trois exclusions principales à l’indemnisation dans le cadre d’une assurance bris de machine.
Certaines machines ont des composants plus sensibles que les autres qui peuvent être exclus de l’assurance. Parmi les exclusions les plus fréquentes, on trouve les verreries et certains revêtements.
Un bris de machine uniquement lié à l’usure n’entre presque jamais dans la liste des garanties de l’assurance bris de machine.
Si la machine ne fonctionne plus à cause de la rouille ou de la corrosion, l’assurance bris de machine ne pourra pas vous indemniser.