Auto-entrepreneur : le point sur le micro-crédit

prêt auto-entrepreneurLe micro-crédit est une solution de financement qui permet à l’auto-entrepreneur de démarrer ses activités. Ce prêt est généralement accordé par les organismes spécialisés et les sociétés de microfinance. Il est destiné aux porteurs de projet de création d’entreprise ou de développement d’une activité économique, mais exclut les circuits bancaires classiques. Que faut-il savoir sur le micro-crédit professionnel ?

Qu’est-ce que le micro-crédit professionnel ?

Pour les créateurs d’entreprise, le micro-crédit est une solution de financement très intéressante. C’est une manière d’obtenir les ressources nécessaires pour créer sa propre activité et son propre emploi. Ce type de crédit est bien adapté pour des petits projets peu risqués : commerciaux, artisanaux, services à la personne, libéraux, agricoles et artistiques. Il peut vous être très utile pour mettre en œuvre votre projet de création d’entreprise. Avec ce crédit, vous arriverez à débloquer certaines situations financières contraignantes, comme l’absence d’épargne ou la situation précaire. C’est la solution idéale pour un démarrage dans de bonnes conditions.

Le principe du micro-crédit de l’ADIE

En France, l’ADIE (Association pour le droit à l’initiative économique) est l’association de micro-crédit qui propose d’assister les entreprises jusqu’à 10 000 euros par porteur de projet. Il s’agit là d’un prêt solidaire à la création de l’ADIE de 5000 euros maximum à un taux de 9.71%, remboursable en vingt-quatre mois et d’un prêt d’honneur de 5000 euros sans intérêt, remboursable après le prêt principal sur 24 mois, sans caution. Attention, toutefois, car pour obtenir le prêt solidaire, il faut nécessairement présenter un témoin, qui sera garant à hauteur de 50%. En plus de financer les créateurs d’entreprise, l’ADIE accompagne également les professionnels de A à Z dans la création de leur entreprise.

Pour obtenir un micro-crédit professionnel de l’ADIE, il faut faire la demande et attendre que l’organisme se décide. Généralement, trois critères sont pris en compte : le porteur de projet, le projet en lui-même et la capacité de remboursement du porteur de projet. Quant à la décision, elle se fait en deux étapes. Un premier entretien avec un conseiller ADIE et une réunion entre le conseiller et le Comité de Crédit de l’association (salariés et bénévoles de l’ADIE).

Les crédits bancaires classiques

Vous pouvez également faire une demande de micro-crédit auprès d’un établissement bancaire. Généralement, les banques classiques spécialisées dans les crédits professionnels proposent des montants supérieurs à 10 000 euros. Rapprochez-vous de différentes banques pour comparer les produits. À savoir, toutefois, que les banques peuvent refuser de financer votre projet sans garantie. Il faudra nécessairement garantir les fonds par un capital personnel et/ou par un tiers qui se porte garant. Par ailleurs, vous pouvez également vous rapprocher d’autres organismes spécialisés dans le cautionnement des projets des entrepreneurs pour financer votre création d’entreprise.

Augmenter vos chances d’obtenir un micro-crédit

Enfin, sachez que votre business plan peut vous aider à obtenir un micro-crédit. C’est un document majeur dans la négociation d’un prêt avec un organisme prêteur. Le business plan formalise et détaille l’ensemble de votre projet de micro-entreprise sur plusieurs années. Plusieurs hypothèses sont déterminées. L’idée est de vérifier si l’activité est génératrice de bénéfice et de trésorerie.

Pensez à assurer votre activité

Une fois que vous aurez obtenu votre crédit pour débuter votre activité en tant qu'auto-entrepreneur, pensez également à vous assurer pour pérenniser votre micro-entreprise.

Souscrivez une RC décennale si vous êtes dans le secteur de la construction, cette garantie est obligatoire et une RC Pro auto-entrepreneur pour toutes les autres activités

Si vous investissez votre crédit dans du matériel ou un stock de marchandise, envisager la souscription d'une assurance multirisque professionnelle qui couvrira également les éventuelles pertes d'exploitation en cas de sinistre.