L’arrivée du peintre sur le chantier, signifie que les travaux s'achèvent. Il va transformer cet endroit terne en un lieu accueillant où il ne manque plus grand-chose pour pouvoir s’y installer.
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Le gros œuvre achevé, l’électricité installée et les menuiseries posées, le peintre en bâtiment prend possession des lieux. Mais avant d’amener ses pots de peinture, il doit préparer les murs, les plafonds et parfois aussi les sols. Le peintre commence par boucher les trous à l’aide d’un enduit ensuite il ponce afin d’obtenir une surface lisse. Il peut alors ouvrir ses pots de peinture à moins que le client n’ait choisi un tissu mural ou encore du papier peint. S’il est auto-entrepreneur avec de plus amples connaissances, il peut poser du parquet, de la moquette et parfois du carrelage. Il s’occupe éventuellement de la finition des menuiseries en bois et des murs extérieurs.
Le CAP permet d’exercer le métier de peintre en bâtiment mais il existe d’autres diplômes comme le BP ou le BTS. Un chef de micro-entreprise qui désire élargir ses activités à tout ce qui touche la finition d’un bâtiment peut aller jusqu’au bac pro.
Les problèmes résultant des travaux de peinture sont rares. Il arrive cependant que des projections abîment des biens trop peu protégés. Une erreur dans le choix de peinture risque aussi de créer des problèmes comme l'apparition de taches d'humidité sur les murs ou les boiseries ou encore de la rouille sur des éléments en fer. Si un revêtement est mal collé au-dessus d'un évier ou d'un lavabo, l'eau s'infiltre dans le meuble. Ces dégâts sont néanmoins limités.
La garantie décennale couvre uniquement les dommages compromettant la solidité d’un bâtiment et ceux qui l’empêchent d’être occupé selon l’usage auquel il est destiné. Un défaut de peinture n’est donc pas couvert par la garantie décennale.
Il existe malgré tout quelques exceptions, notamment les dommages causés à un support alors que le peintre avait pour mission de l’imperméabiliser ou de le protéger contre la corrosion et encore si la peinture devait servir d’isolation par l’extérieur. Le peintre qui effectue ce type de travaux a donc la nécessité de prendre l'assurance décennale même si elle n’est pas obligatoire pour la peinture décorative.
L’assurance RC pro, par contre, est obligatoire pour le peintre en bâtiment puisqu’il exerce une profession réglementée. Cette assurance indemnise les tiers qui subissent des préjudices suite à un incident dont le peintre est responsable.
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