De plus en plus souvent, le plombier est aussi chauffagiste. Cette polyvalence est possible puisqu’une grande partie de l’activité consiste à installer des tuyauteries.
Comme les autres professionnels du bâtiment, le plombier chauffagiste est obligé de souscrire certaines assurances pour couvrir les dommages résultant de son activité.
Il suffit d’avoir une fuite d'eau ou un tuyau d’évacuation bouché pour réaliser combien le plombier est indispensable au bon fonctionnement d’un bâtiment. C’est lui qui amène l’eau potable et lui aussi qui place les tuyaux d’évacuation des eaux usées. Il installe la robinetterie, l’équipement sanitaire, les conduites de gaz et éventuellement le chauffage, la climatisation et la ventilation. Pour réaliser cela, il respecte scrupuleusement les tracés et l’emplacement de chaque élément repris sur le plan de l'architecte.
Le plombier chauffagiste est aussi fortement sollicité pour les travaux de rénovation. Son travail consiste alors à remplacer les vieux circuits d’eau et à placer des équipements moins énergivores utilisant l’une ou l’autre des énergies renouvelables.
Il existe de nombreuses formations pour accéder à cette profession, cela va du certificat d’aptitude professionnelle au brevet de maîtrise supérieur. Si l'ouvrier se satisfait d’un CAP, l’auto-entrepreneur vise généralement un niveau plus élevé pour exercer dans des domaines variés.
Le plombier chauffagiste travaille souvent dans des conditions difficiles car la tuyauterie passe par des endroits peu accessibles alors que son travail exige une très grande précision. Un geste mal fait lors du placement d’un évier ou d’un chauffe-eau ou encore un défaut de soudure entraine inévitablement une fuite d’eau. Si elle n’est pas détectée rapidement, cette fuite provoque des dégâts à la menuiserie, aux murs, voire au plafond de l’étage inférieur. Une fuite de gaz peut, elle, provoquer une explosion. Les dégâts matériels sont alors importants et des personnes risquent d'être sérieusement blessées.
Bien que le plombier chauffagiste ne participe pas au gros œuvre, il doit avoir une assurance décennale dès le début des travaux et cela même s’il est micro-entrepreneur. Cette assurance prend en charge les frais résultant de dommages causés suite à un défaut dans une installation qu’il a réalisée. Cette assurance prend cours dès la réception des travaux et reste valable pour une durée de 10 ans.
Une assurance responsabilité civile professionnelle est également obligatoire pour couvrir les frais de réparation de dommages matériels ou physiques causés à autrui durant les travaux ainsi que les 10 ans suivant leur achèvement.
Le tarif varie selon plusieurs critères parmi lesquels le statut juridique de l'entreprise, le nombre d'ouvriers et le nombre d’années d’expérience. Une demande de devis gratuit peut être faite, vous recevez 5 offres personnalisées en retour.
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