Assurance plaquiste et plâtrier

pose de plaque de plâtre

Le gros œuvre achevé, les menuiseries placées, le plaquiste entre en scène pour réaliser divers travaux de finition. Il isole le bâtiment, aménage certaines pièces ou les embellit.

Comme tout artisan du bâtiment exerçant une profession réglementée, le plaquiste doit avoir souscrit certaines assurances avant le début de ses travaux.


Le métier de plaquiste

Le métier de plaquiste apparaît peu après la Seconde Guerre mondiale alors que bon nombre de bâtiments sont endommagés. Les premières plaques de plâtre sont conçues, elles permettent d’habiller les murs et de remplacer le lattis traditionnel des plafonds. L’utilisation de ces plaques s’est étendue, tant dans la construction de bâtiments neufs que dans la rénovation. Elles servent à réaliser des cloisons, des faux plafonds pour encastrer le luminaire et encore pour délimiter des pièces.

De plus en plus souvent, le plaquiste est chargé de poser les bandes d’isolant sur les murs avant de fixer les plaques. Il aménage également les combles après leur isolation. Le plaquiste joue donc un rôle important dans le domaine de la construction de bâtiments basse consommation et sur les chantiers de rénovation thermique.

Un CAP suffit pour exercer la profession de plaquiste au sein d’une entreprise ou en tant qu’auto-entrepreneur. D’autres formations comme le bac pro, le brevet professionnel ou encore le BTS aménagement finition ouvrent les portes de domaines spécialisés comme la décoration par exemple.

Les malfaçons dans le travail du plaquiste

Les principales malfaçons concernant les plaques verticales sont le faux aplomb, c’est-à-dire que la cloison est penchée et le faux-équerrage signifiant que l’angle formé entre la cloison et le sol et/ou le plafond n’est pas un angle droit. Ces défauts sont mineurs et ne portent pas atteinte à la sécurité du bâtiment.

Cependant un écart ne peut dépasser les limites reprises dans le NF DTU. Une mauvaise isolation, par contre, est considérée comme un défaut grave, rendant la construction impropre à l’usage qui lui est destiné.

La loi Spinetta oblige le plaquiste à s’assurer

Même si le plaquiste ne travaille que dans le second œuvre, il est obligé de souscrire une assurance décennale pour couvrir les frais résultant de la réparation de dommages dus à un défaut de réalisation. Il doit également posséder une assurance responsabilité civile professionnelle afin d’indemniser les tierces personnes qui subissent un préjudice quelconque dont il est responsable. Ces assurances doivent être souscrites avant le commencement des travaux et sont valables pour 10 ans. L’assurance décennale prend cours à la réception du bâtiment tandis que la RC pro prend cours dès le début des travaux.

Le coût des assurances obligatoires

La prime à payer varie selon le chiffre d’affaires de l’entreprise, le nombre de personnes qu’elle occupe, l’année de sa création, etc. Pour connaître le montant précis à payer, vous pouvez faire une demande en ligne et vous recevrez alors plusieurs offres personnalisées..

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